Membres DIAL associés: Florence Arestoff, Emmanuelle Lavallée, Sandrine Mesplé-Somps, Marc Raffinot
Le LMI MaCoTer est un laboratoire interdisciplinaire de haut niveau, tourné vers les grands enjeux socioéconomiques qu’appellent la reconstruction post-conflit et le développement du Mali, autour du thème « Reconfigurations maliennes : Cohésions, Territoires et Développement ».
Laboratoire mixte international (LMI), MaCoTer est un projet pilote qui vise à constituer une interface entre les sciences sociales et les politiques publiques et internationales du développement. Il contribue à produire une science utile, des savoirs empiriques et des analyses propres à la recherche fondamentale, mis à disposition des décideurs.
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Un élément commun à la plupart des recherches menées à DIAL est le recours assez systématique à des données originales produites par les chercheurs de l’unité. Cette « marque de fabrique » a été à l’origine de la constitution, en 2007-2008, d’un Pôle Statistique « Recherche et Développement » chargé de remplir trois fonctions complémentaires : le développement d’outils méthodologiques et la recherche en statistique appliquée; l’alimentation de la recherche économique et des réflexions sur les politiques publiques en données originales et de qualité; le renforcement des capacités et du débat démocratique au Sud.
Le Pôle Statistique : recherche et développement constitué au sein de DIAL s’appuie sur la conviction que la statistique publique joue un rôle-pivot dans le développement et la démocratisation des pays du Sud qu’il convient de promouvoir. La spécificité de cette approche développée par DIAL constitue un avantage comparatif reconnu aujourd’hui internationalement.
L’élaboration d’outils et de méthodes statistiques appliqués aux PED, en partenariat avec les statisticiens de ces pays, permet la production de données originales et institutionnalisées (côté offre). Ces dernières viennent enrichir les analyses dans l’activité de recherche visant à éclairer les politiques publiques. Au-delà de la production d’enquêtes de première main sur des thématiques d’intérêt central pour le développement et de l’alimentation de la recherche en données originales et de qualité, une attention particulière est portée à la « fonction démocratique » de la statistique publique au service du développement (côté demande). Ainsi, les résultats d’enquêtes et de recherche sont largement diffusés dans les pays étudiés. Les Instituts Nationaux de la Statistique (INS) et les organisations statistiques régionales constituent le partenaire stratégique de cette collaboration.
Longtemps isolée, atypique et peu reconnue au sein de la communauté des économistes du développement, cette démarche d’investissement statistique (amorcée au début des années 1990) a connu un nouvel impetus avec la montée en puissance récente des évaluations ex post d’impact (expérimentales et quasi expérimentales), en légitimant la composante « enquêtes » des programmes de recherche.